Reconnaître le Greenwashing

Pour pouvoir reconnaître plus facilement et comprendre l’implication du Greenwashing, plongeons tout d’abord dans sa définition.

Le Greenwashing est un terme anglais apparu dans les années 1980 aux Etats-Unis. C’est la contraction des mots “whitewashing” ou blanchiment d’information en français et “green” vert. Il peut être remplacé en français par écoblanchiment.

Le dictionnaire le Larousse le définit de la manière suivante: “ Utilisation fallacieuse d’arguments faisant état de bonnes pratiques écologiques dans des opérations de marketing ou de communication. (On trouve aussi blanchiment vert, calque de l’anglais greenwashing.) Synonyme d’une écologie de façade.”

Les informations transmises sont ainsi une présentation déformée des faits et de la réalité. Cela peut aussi bien passer par le fond que par la forme. L’éco-blanchiment touche de nombreuses entreprises et secteurs comme la mode, la cosmétique, les voitures, la politique et même le tourisme. Il s’agit donc d’une méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.

Il existe plusieurs méthodes de Greenwashing qui sont les suivantes:

• le détournement d’attention
• le manque de transparence
• le faux label
• le mensonge
• le packaging trompeur

Si le greenwashing a fait beaucoup parler de lui ces dernières années, on pourrait être tenté de conclure qu’il n’est plus un outil de communication privilégié. Cependant il n’en est rien : de nombreuses entreprises continuent de verdir artificiellement leur image. Cette pratique mensongère est pourtant interdite par la loi.

En France c’est l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (organisme privé) qui le régule et applique les sanctions nécessaires.

Alors comment l’éviter?

Vérifier la composition des produits : les indications en gros caractères, qui sont les plus flagrantes, peuvent être atténuées par des mentions en petites lignes. La composition des produits est la seule source sûre d’informations.

Les termes utilisés peuvent être nuancés avec des notes complémentaires, comme  “naturel”, “écologique”, en petite ligne ou en astérisque.

Les couleurs inspirant un aspect écologique comme le vert, ne sont pas nécessairement synonymes de produits respectueux de l’environnement

Se fier aux labels de référence :

• NF environnement et l’Écolabel européen, pour indiquer les produits ayant un faible impact environnemental
• Agriculture Biologique France et Union Européenne, pour identifier les produits issus de l’agriculture biologique
• Le label Cosmébio et les certificateurs Ecocert, Bureau Veritas et Cosmécert pour repérer les cosmétiques engagés écologiquement
• Oeko-Tex et GOTS (Global Organic Textile Standard), labels utilisés pour le secteur de l’habillement
• PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) et FSC

Nous espérons que vous pourrez y voir plus clair avec ses informations. Dites nous si vous voulez voir des exemples pour aller plus loin.